Dans la suite de ce chapitre la maladie des corps d'inclusion sera désignée par « IBD » (d'après les initiales de « Inclusion Body Disease », nom anglais de cette maladie).

Qu'est-ce que l'IBD ?

On connaît encore relativement peu de choses au sujet de l'IBD. Naturellement, cet état de fait a conduit à ce que soient répandues de nombreuses rumeurs, des demi-vérités, des suppositions et des exagérations.

Nous sommes par conséquent enclins à donner à la question : « Qu'est-ce que l'IBD » une réponse polémique : l'IBD est le sujet de prédilection des causeurs qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui aiment bavasser dans les forums internet consacrés aux reptiles. En utilisant des expressions comme « SIDA du boa », ces trolls créent la panique là même où il faudrait s'en tenir sobrement aux faits.

Mais la polémique n'est pas d'un grand secours sur ce sujet et nous allons donc lui consacrer le présent chapitre, pour lequel nous remercions le Dr. Udo Hetzel, de l'university of Liverpool (UK), Département de Pathologie Vétérinaire, pour en avoir revu les aspects médicaux, et les Docteurs vétérinaires Wolfgang Heuberger et Katharina Heuberger, spécialistes des pathologies des reptiles et responsables d'une clinique chirurgicale pour reptiles en Bavière (Allemagne).

Cette étude s'appuie sur les connaissances les plus récentes au sujet de cette maladie.

Qu'est-ce que l'IBD ?

L'IBD est supposée être une maladie virale. L'agent pathogène semble être un rétrovirus (comme dans le cas du SIDA). Il produit des corps d'inclusion que l'on trouve dans les cellules épithéliales des systèmes respiratoire et digestif, dans le foie, le pancréas, la rate, les reins, les ovaires, la moelle et les cellules nerveuses. Il en résulte des altérations anormales dans les tissus de la rétine, du cerveau, de la moelle épinière, des nerfs périphériques et des organes.

1. Quels boas et quels pythons sont sujets à l'IBD ?

Les boas et les pythons sont également sujets à l'IBD. Bien qu'il y ait des différences minimes au niveau des symptômes cliniques, la maladie est fatale, une fois qu'elle est déclarée, aussi bien chez les boas que chez les pythons. La plupart des cas ont à ce jour été observés aux États-Unis, mais on compte aussi quelques cas en Europe.

Le boa constricteur est connu pour être potentiellement porteur du virus pendant de longues périodes sans présenter aucun symptôme. De tels animaux sont cependant susceptibles d'infecter d'autres boas et pythons. En Allemagne, c'est le plus souvent chez des croisements de Boa constrictor que l'IBD a été confirmée. Cela n'a rien d'étonnant puisque les boas croisés constituent l'immense majorité des boas que l'on y trouve. Bien sûr, les boas constricteurs de souche pure peuvent aussi contracter l'IBD, s'ils sont infectés par des spécimens atteints.

On ignore encore si l'IBD existe chez les boas et les pythons sauvages, ou si cette maladie concerne exclusivement les spécimens en captivité (ce qui est suggéré par les recherches actuelles). L'IBD affecte le plus souvent les animaux juvéniles ou adultes, mais les nouveaux-nés peuvent aussi en être atteints.

2. Quels sont les symptômes cliniques de l'IBD ?

Le signe le plus commun et le mieux connu de l'IBD est le fameux « stargazing ». Le serpent n'est plus capable de coordonner ses mouvements, et incline sa tête en arrière de manière incontrôlée. À cause de ces problèmes de coordination, le reptile n'est plus capable de frapper et d'avaler une proie. Il n'est plus non plus en mesure de muer. On décrit aussi d'autres symptômes, comme la paralysie et des mouvements spasmodiques de la tête, ainsi que l'incapacité du serpent de se retourner lorsqu'il est placé sur le dos.

Cependant :

La plupart de ces problèmes de coordination (« stargazing ») ne sont pas dus à l'IBD mais :

à des germes pathogènes qui ont traversé la barrière hémato-encéphalique et ont conduit à une infection du système nerveux central

à des effets secondaires de certains médicaments, principalement le Metronidazol

à des empoisonnements (par exemple par des produits utilisés pour lutter contre les acariens)

à une température excessive

Ceci pour critiquer les nombreux possesseurs de serpents et les trolls ignorants qui hantent les forums consacrés aux reptiles, qui considèrent la présence de problèmes de coordination comme des preuves de l'IBD, alors que les causes mentionnées ci-dessus sont beaucoup plus fréquemment responsables du « stargazing » que ne l'est l'IBD. Pire encore : nous avons déjà entendu parler de vétérinaires qui réagissent de cette manière. Outre ces anomalies neurologiques, on connaît un large éventail d'autres symptômes cliniques de l'IBD : régurgitation des proies, infections des voies digestives, leucose, abcès sur la peau, perte de poids rapide, diminution rapide de la massse musculaire, entérite diphtéroïde purulente chronique (au niveau du gros intestin, de l'intestin grêle et de l'appendice), souvent combinés avec une salmonellose, ainsi qu'avec des infections et des déformations des vertèbres.

3. Infection généralisée due aux salmonelles

Le Dr. Udo Hetzel de l'Institut de Pathologie Vétérinaire à l'université de Giessen évoque une thèse intéressante, qui reste cependant à démontrer.

Dans à peu près 40% des cas d'IBD, des entérites (infection des intestins) dues en général à salmonella sp. Poly B sont aussi observées.

Les salmonelles font normalement partie du spectre des bactéries naturelles des animaux (bien qu'elles soient à l'occasion pathogènes).

Dans l'IBD – selon l'hypothèse du Dr. Hetzel – l'infection virale conduit à des anomalies au niveau des entérocytes, qui permettent aux salmonelles de briser la barrière muqueuse et de se répandre dans l'organisme. L'utilisation d'antibiotiques assure une amélioration temporaire de l'état général. Cependant, dès que l'on stoppe l'administration d'antibiotiques, le cycle se répète à nouveau.

4. Comment l'IBD est-elle diagnostiquée ou exclue ?

Selon les connaissances les plus récentes, il n'existe pas de diagnostic infaillible de l'IBD !

À ce sujet, nous vous invitons à lire ce qu'écrivent le Dr. Wolfgang Heuberger et sa femme le Dr. Katharina Heuberger, qui sont responsables d'une clinique spécialisée pour les reptiles en Bavière :

Forte de dix ans d'expérience et de pratique, notre opinion est qu'il existe une multitude de facteurs qui peuvent apparaître comme des antigènes affectant le système immunitaire sans être nécessairement liés à l'IBD. Il ne semble pas possible d'établir une distinction claire car – selon le Département de Médecine Vétérinaire de Detmold (Allemagne) et les « experts de l'IBD » de Liverpool (Royaume-Uni) – il n'est actuellement pas possible de diagnostiquer l'IBD chez un animal vivant, malgré certains indices qui semblaient suggérer le contraire. Puisque des diagnostics fiables ne sont pas possibles chez des spécimens vivants, nous déconseillons en général à nos clients de faire procéder à des tests pour l'IBD. Bien sûr, dans le cas d'animaux qui présentent des symptômes neurologiques manifestes et qui sont positifs aux tests sanguins, la pertinence de ces résultats peut être certainement débattue.

Cependant, même la pertinence des examens post-mortem, à l'occasion desquels l'IBD est détectée, est fortement discutée parce que plusieurs groupes de virus peuvent causer des corps d'inclusion, et nous ne sommes en mesure d'établir au mieux qu'une portion réduite des virus qui touchent les reptiles, et encore moins des virus qui touchent spécifiquement les serpents. Quand on songe au nombre des virus connus qui affectent l'homme, et combien on en sait moins au sujet de ceux qui affectent les animaux de compagnie traditionnels, il est logique de supposer que nous n'en sommes encore qu'à gratter la surface en matière de virologie des reptiles.

Même si les corps d'inclusion peuvent être diagnostiqués, cela ne fournit aucune information au sujet des caractéristiques pathogènes des virus qui en sont la cause, puisqu'il n'est souvent pas possible de déterminer quel virus les a produits et s'il s'agit ou non de simples déchets cellulaires dus à une infection virale antérieure. Dans l'histoire de l'IBD, de nombreux animaux ont été euthanasiés sur la base de diagnostics qui auraient été interprétés différemment par d'autres institutions.

Pourtant, dès lors qu'apparaissent des symptômes qui concordent avec la présence de corps d'inclusion (symptômes neurologiques suspectés, infections respiratoires, etc.), on affirme (proclame ?) souvent que l'on a affaire à un cas avéré d'IBD.

5. L'IBD peut-elle être soignée ?

À ce stade, il n'existe pas de traitement. Tous les boïdés qui contractent l'IBD en mourront tôt ou tard lorsqu'ils manifestent les premiers signes de la maladie. Il est recommandé en général d'euthanasier l'animal malade. Néanmoins, il convient de supposer qu'il y a des spécimens de Boa constrictor qui vivent avec le virus pendant de nombreuses années sans développer aucun des symptômes. Des animaux dont on a diagnostiqué qu'ils sont atteints de l'IBD sans avoir encore développé de symptômes peuvent par conséquent être maintenus individuellement, d'autant plus qu'une preuve irréfutable de l'affection par l'IBD n'est pas possible (voir le paragraphe 4) !

6. Transmission de l'IBD.

On estime que l'acarien des serpents constitue la cause principale de contagion. L'IBD peut être transmise si l'un des parasites s'est nourri d'un serpent affecté et a changé d'hôte par la suite. Une transmission par les fluides corporels est aussi cependant possible, en particulier par l'intermédiaire des excréments (fèces, urine), des sécrétions orales (salive, bave) et des échanges de fluides corporels pendant l'accouplement. Si le risque de contagion est très élevé parmi les animaux qui sont maintenus dans un même terrarium, il n'est toutefois pas absolu. Si une hygiène soigneuse est maintenue, la transmission du virus d'un terrarium à un autre est peu probable.

En l'absence d'hygiène correcte, la transmission peut se faire via les instruments (pinces, pelle, crochet) au cours des mois, voire des années.

La contagion verticale, c'est-à-dire la transmission du virus par la mère au jeune pendant la gestation, est aussi probable. Cependant, la littérature mentionne le cas d'un jeune qui n'a pas été contaminé par sa mère. On estime donc que le virus n'est pas nécessairement transmis dans cette situation.

L'expérience montre qu'une épidémie d'IBD au sein d'un élevage est généralement corrélée à la présence massive d'acariens. Selon les connaissances actuelles, l'IBD n'est pas transmis par l'air. Il semble que les voies de transmission sont semblables à celles du SIDA.

On rapporte des cas de boas sains qui ont été maintenus pendant de longues périodes dans le même terrarium que des « boas IBD » sans contracter la maladie (Heuberger, communication personnelle).

Les faits avancés au paragraphe 4 peuvent en être la raison.

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7. Quelle est la résistance du virus de l'IBD à l'extérieur de son hôte ?

Selon les connaissances actuelles, les désinfectants ordinaires à base d'alcool (par exemple le Sagrotan, le Desderman ou le Microzid) éliminent le virus. Dans la mesure où il s'agit d'un rétrovirus, il ne survit de toute façon pas longtemps hors de son hôte (si tant est qu'il s'agit bien d'un rétrovirus, ce qui n'est pas encore complètement confirmé).

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8. Les cas d'IBD sont-ils courants ?

Il n'existe pas de données vérifiées, d'autant moins qu'on ne peut pas se fier aux résultats des tests (voir le paragraphe 4). Mais il est certain que les infections bactériennes et les infestations par des organismes unicellulaires sont beaucoup plus fréquemment la cause des maladies des boas et des pythons.

Dans les facultés de médecine, les étudiants entendent souvent l'adage suivant :

Si vous entendez des bruits de sabots dans le parking, ne partez pas à la recherche de zèbres

Qu'est-ce que cela veut dire ? C'est très simple : les maladies courantes sont courantes, alors que les maladies moins courantes sont, Eh bien !, moins courantes. La panique n'est donc pas de mise si votre boa est congestionné ou régurgite une ou deux fois. Dans la majorité des cas, il ne s'agit que d'une infection bactérienne. Même le fléchissement du cou, le fameux « stargazing », est en général causé par une infection bactérienne, par un empoisonnement (par des produits contre les acariens, par des médicaments, etc.) ou par une température excessivement élevée.

Vous attendez-vous à tomber sur un zèbre quand vous entendez des bruits de sabots ? En aucune façon.

9. Que dois-je faire si mon boa est suspecté d'être affecté par l'IBD ?

Chaque serpent doit être laissé dans son terrarium habituel, et aucun animal ne doit être dorénavant placé avec un autre.

Utilisez des instruments différents pour chaque terrarium (scoop, pinces, crochets, etc.)

Combattez vigoureusement les acariens (très important !)

Ne proposez jamais une proie refusée par un serpent à un autre serpent

Une hygiène extrêmement méticuleuse doit être assurée, et tous les instruments doivent être désinfectés régulièrement

Lavez-vous les mains après et entre chaque manipulation d'un animal

Les terrariums dans lesquels des serpents IBD-positifs ont été maintenus peuvent être réutilisés après avoir été méticuleusement désinfectés. Un désinfectant contre le virus HIV est fortement recommandé !

Notons ici que la plupart de ces mesures devraient être de toute façon appliquées habituellement.

10. Une étude de cas aux États-Unis

Afin de fournir une meilleure compréhension de l'IBD (telle qu'elle apparaît dans la vie réelle), Voici un extrait du livre “The Boa Constrictor Manual“ par Philippe de Vosjoli. Les événements se sont produits exactement comme ils sont relatés.

Étude de cas :

Un amateur de boïdés avait acquis auprès d'un ami un Boa constrictor mâle de 2 ans, en vue de le reproduire avec les deux femelles qu'il possédait depuis trois ans. Après une quarantaine de trois mois et un examen auprès d'un vétérinaire, lequel certifia que le boa mâle était en parfaite santé, les trois animaux furent placés ensemble.

Le propriétaire avait commencé cette tentative de reproduction par une courte période pendant laquelle il avait baissé la température du terrarium. Le mâle développa alors rapidement une légère infection respiratoire, qui fut soignée par l'administration d'antibiotiques et par une augmentation de la température. L'animal fut alors exposé à une autre courte période fraiche, qui ne posa pas de problèmes, et fut ensuite placé avec les femelles.

L'accouplement fut couronné de succès et, sans aucune complication, 21 boas nouveaux-nés naquirent et furent vendus à des amis et à des animaleries locales.

Toutefois, après la naissance des petits, la mère refusa de se nourrir et montra des signes de stomatite (infection buccale), qui furent soignés avec succès au moyen d'antibiotiques et d'autres traitements. À la suite de cela, la femelle recommença à se nourrir et reprit du poids.

Tout serait allé bien si l'un des bébés n'était pas tombé malade : on diagnostiqua une IBD. Les parents furent alors examinés et testés de même positifs à l'IBD.

Ces événements suggèrent trois possibilités :

Le mâle était atteint de l'IBD et a transmis le virus à la femelle (qui était saine auparavant).

Au moment de l'acquisition, le mâle était sain et n'était pas porteur du virus de l'IBD. La femelle, de son côté, était infectée par le virus. Cependant, grâce à son système immunitaire, elle est restée « saine » pendant une longue période, et a infecté le mâle. Bien que cette possibilité soit moins probable que la précédente, elle ne peut pas être exclue.

Les deux animaux étaient porteurs du virus de l'IBD sans développer la maladie, jusqu'à ce qu'ils furent stressés par le changement de terrarium ou par la cohabitation (moins probable également, mais en aucun cas impossible).

Quelques réflexions sur l'IBD :

Encore récemment, aux États-Unis, on considérait comme une pratique commune, entre les vendeurs et les éleveurs de reptiles envieux, de s'accuser entre eux de la présence d'animaux atteints de l'IBD dans leurs collections, dans le but de nuire à leur réputation et à leurs affaires.

L'hystérie autour de l'IBD aux États-Unis a notablement diminué depuis, ce qui met fin heureusement à ce genre de « jeux ».

Dans la mesure où nous, européens, avons tendance à avoir quelques années de retard par rapport aux États-Unis, il n'est pas besoin d'être sorti de Polytechnique pour prévoir que de telles choses se produiront bientôt ici.

D'où notre conseil : méfiez-vous des gens qui montrent du doigt les autres en matière d'IBD, car les motivations de ce genre d'accusations sont en général de nature pécuniaire.

Pour faire simple et clair : aucun éleveur de boas et de pythons ne peut prétendre que ses animaux ne sont pas porteurs du virus de l'IBD, car même les résultats négatifs des tests ne peuvent exclure avec une entière certitude une contamination par l'IBD.

Aucune période de quarantaine n'est assez longue pour exclure l'éventualité d'un cas d'IBD, parce qu'un boa constricteur peut être porteur du virus pendant de nombreuses années (voire pendant toute sa vie) sans développer effectivement la maladie.

Les annonces comme celles que l'on peut trouver dans le journal de la Société Herpécologique Allemande (“… Boa constrictor à vendre, garanti sans IBD”) sont donc de purs non-sens, et ne font que la réclame de l'ignorance du vendeur sur ce sujet.

Il est en outre impossible de déterminer la source d'une contagion par l'IBD au sein d'une collection de serpents. Le virus a-t-il été transmis par des animaux récemment acquis ou bien les animaux etaient-ils déjà atteints sans manifester de symptômes jusqu'au moment où l'arrivée d'un nouvel animal a produit du stress chez eux ? Difficile de déterminer cela avec certitude !

D'où notre second conseil : ne vous affolez pas au sujet de l'IBD. L'IBD est connue depuis le milieu des années 70 et nul ne saurait dire combien d'animaux ont vécu vingt ans en étant porteurs du virus. Il est possible qu'il y ait des porteurs du virus sans en être jamais vraiment affectés. Mais on ne peut que spéculer sur ce point.

Il faut être conscient du fait que cette maladie existe et toujours assurer à vos animaux la plus parfaite hygiène afin de prévenir une contamination au sein de votre collection si le pire devait survenir. En dehors de ça, l'IBD doit être prise pour ce qu'elle est : un facteur qui a toujours été présent chez les éleveurs privés de boas et de pythons, et qui n'a attiré l'attention et fait parler de lui que récemment.

On ne peut même pas exclure l'hypothèse selon laquelle l'IBD ne serait pas responsable de la maladie. Il pourrait en effet se faire que des corps d'inclusion soient trouvés par coïncidence chez certains boas malades et qu'il n'y ait en fait pas de lien entre la maladie et les corps d'inclusion.

Autrement dit, il est même possible que l'IBD n'existe pas du tout et que les animaux meurent d'infections causées par des bactéries et des organismes unicellulaires, fréquemment induites par le stress (maintien inadéquat, ventes fréquentes et déménagements par conséquent fréquents, période de reproduction, etc.).

Sources:

Roundtable Inclusion Body Disease; Bulletin of the Association of Reptilian and Amphibian Veterinarians; Volume 9, No. 2, 1999;

Elliot R. Jacobson, MS, DVM, PhD, DACZM; Roger J. Klingenberg, DVM; Bruce L. Homer, DVM, PhD, DACVP; Douglas R. Mader, MS, DVM, DABVP (CA); Moderator: Robert Nathan, DVM

Inclusion Body Disease in boid snakes; Journal of Zoo and Wildlife Medicine 25(4);

Juergen Schumacher, Dr. med. vet.; Elliot R. Jacobson, MS, DVM, PhD; Bruce L. Homer, DVM, PhD, DACVP; Jack M. Gaskin, DVM., PhD;

The Boa constrictor Manual; von Philippe de Vosjoli, Roger Klingenberg DVM, Jeff Ronne, erschienen in der Reihe “The Herpetocultural Libraryâ”, Ó 1998 by Advanced Vivarium Systems, INC.